ration. Et c’est là la vraie règle que suivent les observateurs des effets naturels et encore que la nature procède de la raison et finit par l’expérience : il nous faut suivre la voie con- traire ; car, procédant, comme j’ai dit tout à l’heure, de l’expérience, par elle, on découvrira la cause. ( E . 55, r.)
Science, étude des choses qui sont possi- bles, présentes ou passées. Prescience, étude des choses qui pourraient être. ( G . A. 86, r.)
165. — Le plus petit point naturel est plus grand que tous les points mathématiques. Gela se prouve. Le point naturel est une quantité con- tinue et tout ce qui est continu est divisible à l’infini, tandis que le point mathématique est indivisible, n’ayant pas de quantité.
Intellectuellement, toute quantité continue est divisible à l’infini.
Parmi la grandeur des choses qui sont en nous, l’existence du rienest la principale et son office s’étend aux choses qui n’ont pas l’être ; et son essence se trouve près du temps, entre le passé et le futur : !e rien procède du présent.
Le néant a s v parties égales à son tout et le tout est divisib.e ou indivisible, et la somme ne produit aucune part comme dans la multiplica- tionou dans son total, quant à soustraire, comme le démontrent les arithméticiens par le dixième caractère, le 0 qui représente le néant. Son pou- voir ne s’étend pas aux choses naturelles. (Ce