Écoutons encore un air. Qu’est-ce que tu as à craindre ?
C’est à votre sollicitation que je me promène cette nuit dans le jardin. Si madame vient à le savoir, je ne pourrai trouver aucune excuse. Cette démarche excitera peut-être des propos malveillants. Madame est sévère sur les convenances, et elle gouverne sa maison avec une inflexible rigueur. La nuit devient obscure ; rentrons. Holà ! voici quelqu’un !
Eh bien, rentrons.
Dites-moi un peu, quand vous êtes sortie de votre chambre parfumée, la cour était-elle tranquille ? Tout le monde était-il en repos ?
A l’heure qu’il est, qui pourrait venir ici ?
Ne serait-ce pas le jeune étudiant qui vient de jouer de la guitare ?
Il sait que nous sommes là ; mais comment pourrait-il deviner ce que nous venons faire ici ?