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poumon, dont l’air expiré a parfois une odeur alliacée, comme nous l’avons dit plus haut ; le lait, dont la sécrétion abondante permet impunément, d’après le docteur Alphonse Dumas, l’ingestion d’une quantité d’arsenic bien supérieure à celle supportée à l’état normal ; et enfin, la salive et les divers autres liquides sécrétés qui, tous, paraissent pouvoir participer plus ou moins à l’élimination de l’arsenic.

CHAPITRE II

Pharmacothérapie.

D’après ce qui a été dit sur les propriétés physiologiques des arsenicaux, il est facile de prévoir combien doivent être nombreuses les applications qu’ils ont reçues ou qu’ils sont susceptibles de recevoir en thérapeutique. Néanmoins, nous glisserons assez rapidement sur les effets variés que produit l’usage interne de l’arsenic dans un organisme malade, car, en médecine vétérinaire, le cadre tracé à ce médicament est, aujourd’hui encore, trop restreint. Espérons toutefois que, au fur et à mesure que s’étendra la connaissance de ses propriétés pharmacodynamiques, les plus timorés prendront du courage, la médecine pratique pourra puiser avantageusement à une nouvelle source, et le cercle d’action de ce métalloïde s’étendra aussi d’autant. Nous laissons donc à d’autres le soin de décrire