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BILLETS LANGUEDOCIENS INEDITS. mirent d.ms un carrosse, et comme elles alloint a la promenade, le carrossier criant Mesdames, il n’y a pas moyen que je panne; ne voyès vous pas ces eaux qui s’opposent? Nous sommes perdus, ArresCons-nous,- qu’alors celte femme (il quelques imprécations, et cette grenouille entra dans le carrosse, se mit sur son br.ts gauche et toutes ces illusions disparurent. On e fait mille autivs petits tomes. Tant y a qu’on les a criés à trois hrief jonrs et leur font son procès. Voyla tout, ce que je vous puis dire pour le présent1, et après vous avoir humblement salué, je demeure, Monsieur, vostre, etc. DescuK. A Tholose, ce 1* avril 1619*. IV. A Monsieur d-j Peiresc. .Monsieur, La voslre du l-’i fevrier ma este renJûe depuis six jours, et trouvant commodité d’an homme qui m’a dit aller à Salon, j’ay hazartlé la présente par laquelle je vous diray comme j’ay appris que M. ISosquct* doit estre de 1. Nous n’avons pas malheureusement h continuation du n’eit. C’est grand dommage pour noire curiosité, car il y eut dans la suite de l’affaire bien des complications et des bizarreries. L’historien du Parlement de Toulouse, dans une analyse vive et rapide du manuscrit dit P. Lombard, nous apprend que, pour en finir avec tous ces scandales, le Parlement condamna ta visionnaire a être enfermée au< prisons de l’Archevêché; que la captivité n’étouffa pas ses mystiques aspirations que le président de Rességuier, voyant de près cette femme d’une pureté sans tache, séduit par tant de charité et de piété, l’enleva de sa prison et partit avec elle pour Paris que le Parlement prononça le bannissement contre Isabeau et sa fille, avec défense de rentrer dans le ressort de l.i Cour a peine du bûcher; que le présidant fut suspendu de ses fonctions pendant six mois et qu’il ne tarda pas à se démettre de sa charge pour fonder une Société de douze prêtres qui cherchaient a retracer, dans leur règle, l’image austère de la première l’élise. . Man. <0îî, registre IV de la collection Peiresc, f. 69. Copie. 3. François de Ilosquet, le futur évêque de Lodève (ICiS) et Je Montpellier (1655), était un correspondant et un ami de Peires< Voir sur ce docte prélat le récent et remarquable volume de M. l’abbé Henry,