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sième alinéa, après ces mots, et ne fut en état d’être consacrés que l’an 774, ajoutez que le chiffre arabe ne commença à ètre en usage en France que trois ou quatre cents ans après le règne de Pepin. Je ne dirai pourtant pas, etc[1].

J’ai l’honneur de vous saluer, monsieur et cher confrere.

Brial


II.

À Monsieur l’abbé Lepine, conservateur des mss. de la Biblioth. royales[2], ou à M. Méon, adjoint[3]

Mon bon ami, je n’avois pas un parti sur l’histoire des Albigeois en Languedocien. Après y avoir réflechi (sic), je me suis déterminé à l’impri-

    exemplaire est conservé dans les riches collections bénédictines de M. Wilhelm. Voici le titre exact des deux petits mémoires :Notice relative à la découverte d’un tombeau qu’on croit être celui du roi Pepin. Inscription gravée sur le portail de l’église royale de Saint-Denis. (Paris, imprimerie de Le Normant, rue de Seine, 1818, in-8o de 20 pages). Le premier mémoire occupe les 17 premières pages ; le second mémoire n’est donc que de trois pages. C’est par erreur que le bibliographe Weiss, dans la Biographie universelle, met en 1811 (note 3 de la page 509 du tome V) l’impression du mémoire qui parut dans les Annales encyclopédiques en novembre 1817. Ce qui explique l’excessive rareté de la plaquette de 1848, c’est que non seulement le tirage en fut fait à très petit nombre, mais qu’encore, comme le constate Quérard (La France littéraire, tome I, p. 509), elle ne fut pas mise dans le commerce, pas plus, du reste, qu’un autre opuscule de Dom Brial : Éloge historique de Dom P. Dan. Labat, religieux bénédictin. (Paris, 1803, in-8o)

  1. Millin n’a pas manqué de tenir compte de toutes les recommandations de son confrère.
  2. J’emprunte à M. Léopold Delisle, éditeur, dans les Notices et documents publiés pour la Société de l’Histoire de France à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa fondation (Paris, 1884) de deux Lettres du bénédictin Dom Brial à l’abbé Lespine (pp 457-460), ces renseignements sur la digne correspondance de l’académicien :« L’abbé Lespine, chanoine de Périgueux, se réfugia en Allemagne pendant les orages de la Révolution ; rentré en France, il occupa d’abord le poste d’archiviste du département de la Dordogne, fut appelé au département des manuscrits de la Bibliothèque impériale en février 1807, puis nommé professeur à l’École des Chartes le 5 mars 1824, et mourut, âgé de 74 ans, le 11 mars 1831 »
  3. D.-M. Méon, conservateur adjoint à la Bibliothèque Royale, mourut plus qu’octogénaire le 5 mai 1822. Son nom reste attaché à diverses éditions (Blasons, Fabliaux, Roman de la Rose, Roman de Renard)