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qui ensanglantèrent la capitale de la Guyenne et ses environs. M. Communay, puisant ses informations aux sources les plus pures, joignant au flair du bon chercheur le flair plus précieux encore du bon critique, contrôlant les témoignages des contemporains, vérifiant les assertions des historiens postérieurs, a jeté un jour nouveau sur toutes les péripéties du drame qui se jouait alors dans notre malheureuse province. Les acteurs de ce drame, lugubre entre tous, sont tour à tour parfaitement caractérisés par le narrateur d’une part, le duc d’Épernon, Gabriel de Pontac, seigneur d’Anglade ; René de Voyer, seigneur d’Argenson ; le comte J.-B. de Cominges, l’avocat général Thibaut de Lavie, le maréchal de la Meilleraye, le duc de Candalle, le comte d’Estrades ; d’autre part, les conseillers au Parlement Joseph d’Andrault, Étienne d’Espagnet, Pierre Le Blanc, sieur de Mauvezin, J.-H. de Bordes, Ch. de La Roche, seigneur et baron de Guimps, Jacques de Guyonnet, Jean-Luc du Mirat, le marquis de Chambret, le chevalier Jacques de Pichon, le président de Pichon-Longueville, le marquis de Lusignan, le marquis de Théobon, le marquis de Sauvebeuf, l’avocat général Du Sault, l’avocat Pierre de Voysin, Pierre Lenet, le baron de Watteville, le prince et la princesse de Condé, la duchesse de Longueville, le prince de Conti, le président Viole, le comte de Marchin, Pierre de Villars, Duretête, dont Victor Cousin a fait un ancien boucher et qui était un procureur au Parlement, Raymond Cleirac, que Bernadau, dont les