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p. 140. — III. La société du roi. — Officiers de sa maison. — Invités de son salon, p. 155. — IV. Les occupations du roi. — Lever, messe, dîner, promenades, chasse, souper, jeu, soirées. — Il est toujours en représentation et en compagnie, p. 161. — V. Divertissements des personnes royales et de la cour. — Louis XV. — Louis XVI, p. 170. — VI. Autres vies analogues. — Princes et princesses. — Seigneurs de la cour. — Financiers et parvenus. — Ambassadeurs, ministres, gouverneurs, officiers généraux, p. 175. — VII. Prélats, seigneurs et petite noblesse en province. — L’aristocratie féodale est devenue une société de salon, p. 185.

La vie de salon, p. 191. — I. Elle n’est parfaite qu’en France — Raisons tirées du caractère français. — Raisons tirées du ton de la cour en France. — Cette vie devient de plus en plus agréable et absorbante, p. 191. — II. Subordination des autres intérêts et devoirs. — Indifférence aux affaires publiques. — Elles ne sont qu’une matière à bons mots. — Négligence dans les affaires privées. — Désordre du ménage et abus de l’argent, p. 190. — III. Divorce moral des époux. — La galanterie. — Séparation des parents et des enfants. — L’éducation, ses lacunes et son objet. — Ton des domestiques et des fournisseurs. — L’empreinte mondaine est universelle, p. 204. — IV. Attrait de cette vie. — Le savoir-vivre au dix-huitième siècle. — Sa perfection et ses ressources. — Autorité des femmes pour l’enseigner et le prescrire, p. 215. — V. Le bonheur au dix-huitième siècle. — Agrément du décor et de l’entourage. — Oisiveté, passe-temps, badinage, p. 225. — VI. La gaieté au dix-huitième siècle. — Ses causes et ses effets. — Tolérance et licence. — Bals, fêtes, chasses, festins, plaisirs. — Libertés des magistrats et des prélats, p. 229. — VII. Principal divertissement, la comédie de société. — Parades et excès, p. 257.
Inconvénients de la vie de salon, p. 244. — I. Elle est artificielle et sèche. — Retour à la nature et au sentiment, p. 244. — II. Trait final qui achève la physionomie du siècle, la sensibilité de salon. — Date de son avènement. — Ses symptômes dans l’art et la littérature. — Son ascendant dans la vie privée. — Ses affectations. — Sa sincérité. — Sa délicatesse, p. 249. — III. Insuffisance du caractère ainsi formé. — Adapté à une situation, il n’est pas préparé pour la situation contraire. — Lacunes dans l’intelligence. — Lacunes dans la volonté. — Ce caractère est désarmé par le savoir-vivre, p. 257.