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rentes manières qui ont également conduit à la célébrité, en leur prouvant que pour arriver à la gloire, les chemins ne sont pas les mêmes.

J’ai parlé surtout des grands peintres dont le talent avoit une physionomie et une originalité plus prononcées, et qui étoient supérieurs et sans rivaux dans une partie : j’aurois pu m’occuper d’autres encore ; peut-être le ferai-je quelque jour ; j’aurois pu joindre à cette suite Murillo et quelques autres étrangers très-fameux ; je ne l’ai pas fait, parce que j’ai craint de ne pas avoir vu assez de leurs ouvrages pour en parler dignement.

Beaucoup d’articles qui composent ce volume ont déjà été imprimés dans différens journaux, et particulièrement dans le Journal des Arts et dans le Moniteur ; cela les rendra sans aucun intérêt pour bien des lecteurs ; j’ai pensé cependant que quelques personnes qui les avoient lus séparément ne seroient