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courbe fulgurante pareille à l’éploiement des ailes du divin oiseau de Vishnu, en tranquille équilibre sur l’embrasement furieux du couchant.

Il frémit, pareil à la suprême réponse de la vie en son extase de peine au final assaut de la mort. Il luit, pareil à la pure flamme de l’être consumant le terrestre habit dans un farouche éclair.

Ravissant est ton bracelet, orné d’astrales pierreries ; mais ton glaive, ô roi du tonnerre, est forgé d’excessive beauté, terrible aux regards et à la pensée.