Page:Tabourot - Les Bigarrures et Touches du seigneur des Accords - 1640.djvu/364

Cette page n’a pas encore été corrigée

Je te prie, Lecteur, prendre cependant de bonne part, ce que je t’ay icy ramassé : & pense que si je voulois, j’ay assez de matiere au lieu de chasque chapitre, de faire un gros livre. Par quoy ne vas point pour te vanter, dire, O j’en sçay bien de meilleurs, il n’a pas tout mis, il a oublié cestui-cy, cestuy-là. Car, peut estre, l’ay-ie faict, parce que ce sont petites folastreries : & qu’en matiere de folies, les meilleures sont les plus courtes.

Or apres icelle i’espere bien à la fuitte de ces Discours, te faire parroistre de quelles viandes je sçay traicter mes hostes. Cependant, comme pource entree dé ce table, je te donne ces petites fricassees, ces pastez de chair hachee, & ces potages de marmite de College. Si je cognois qu’ils te soient agreables, tu auras apres des Viandes plus solides. Adieu jusques au retour.

Hic fin du premier livre ;
& pour cause.