Je compare vos doigts à des compositoires
Les palmes de vos mains semblent des décrotoires,
Les mesmes bras croisez ne ressemblent pas mal
Au gros peigne qui pend à la queue d’un cheval.
Ressemble d’un mouton une sale pansotte,
Les crins qui sont dessus imitent proprement
Le poil qui pend au cul d’une vieille jument.
Font bruit comme les pieds d’une vache qui ruë,
Et quand sautez devant tout un peuple assemblé,
Retombez lourdement comme un gros sac de blé.
Comme la rouë d’un char ou n’y a point de gresse,
Moy ne pouvant souffrir discords si violens,
J’en romps quasi mon Luth, & en grince les dents.
Dedans vostre cerveau mit un fardeau d’estoupe,
Außi vous jargonnez tout ainsi qu’un oyson,
Et en vos sots propos n’y a point de raison.
Sera contrainct de voir la forte contenance,
En la sou des pourceaux ny es retraicts encor
On ne sçauroit trouver rien qui soit de si ord.
Si douce vous donnez aux requerant de l’aide,