ui le nombre infini de laideur & disgrace
Dont nature a soüille vostre odieuse face
Animé d’un desdain tascheroit despriser
Les gouttes de la mer sembleroit espuiser.
Alors vous paroissez des laides la premiere,
Vous ne devriez jamais ouvrir vos vilains yeux,
Pleins de fureur, tous ronds, bordez & chassieux,
Et quand voulez baiser, font les mesmes grimaces
Sauf toutesfois l’honneur de la Chrestienté,
Que le cul d’un cheval quand il a fienté.
Comme charongne on sent puante vostre haleine,
Et quand vous souspirez, ce sont des rots espais,
Qui de leur grave odeur rendent lair tout punais.
Vostre sein est terny comme une charcuastre,
sur vos tetins flestris les chicherons tous noirs
Representent les bouts de deux vieux entonnoirs.
Pasle, maigre, saly, deffait, & plain de terre :
Vostre gros nez bitord biaise à contre fil
L’anse d’un chauderon que fait vostre sourcil.