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Vers la voute du ciel, puis son vol vers ce lieu
Vire, & de sire dire adieu Dieu, adieu Dieu.

Voicy un vers de quelque despité.

La rude & forte guerre
D’un foudroyant tonnerre
Rudement fracassa
Ce que l’horreur horrible
D’un barbare terrible
Jamais ne pourpensa.

Ces deux suyvans sont attribuez au bon Poète Ennius,

At tuba terribile sonitu taratantarà dixit.

Et cest autre amené par Ciceron, en une Epistre Ad Terentiam,

Africa terribili tremit horridæ terra tumultu

Venons aux folastres, Merlinus Coceaius in Zanitonella, parle ainsi à la Zoanina introduisant Garilla amoureux :

Dum cano plenis sophians ganaßis
Liliblirum, male stapobusos,
Ac priùs nasum sine me mocare
Iámque conmenta :
Debeo grossum facere ansutilum,
Sum refredatus, faciam sutilum.
Quod tuam vecchiam sonniabo vaccam
Nomine Moram.
O me biblirum Zoanina blirum,
Hunc veni lirum mea bili lirum,

Seq. quid. & c. Voylà pas gentillement exprimer le son de la chalemie ?

Cestuy-cy est joly en François, car il equivoque du son à la voix :