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marqué en ses œuvres. Non plus qu’un Ode qu’il fit sur la traduction Latine de son Papillon que fit imprimer un jeune Escolier, l’an 1565. Chez Guillart : laquelle Ode est neantmoins tres-digne de son autheur, & mérite bien d’estre imprimee avec ses autres escrits.

ADJONCTION

Sidonius Appollinaris est le premier que nous cognoissions s’estre exercé en ceste forte de vers : comme j’ay esté adverty par une epistre du docte Pasquier : Car ceux dont il allegue des vers auparavant, sont incogneus. Et quant a Virgile, ce sont vers eschappez sans y penser. Depuis Rabanus Maurus s’y est fort exercé : & de nostre aage, plus heureusement que jamais, on y a donné atteinte, comme nous avons monstré cy-dessus. Dont pour preuve asseurée je te donneray celuy-cy de la façon du docte Pasquier, lequel m’a donné advertissement de ceste Adjonction :

Mens bona non nova fraus, pietas non Aulica fecit,
Curia id editum, Rex bone, pacificum.
Plebs pia, non fera lex poterit nunc vivere terum,
Crescere nonlabi nis puto, sordidule,
Imperium Deus hoc seruas non perdis amore,
Feruida sit nec pax hæc tegit insidias.
Magnifice tibi Rex succedant optima, nunquam
Pralia sint, immo pax tibi perpetuo.

Au sixiesme livre de ses Epigrammes, cét Hexamettre Pentametrisé est ainsi : où deux de Religions contraires sont introduicts. Le premier dit,

Patrum dieta probo, nec sacris belligerabo.