Page:Tableau du royaume de Caboul et de ses dépendances dans la Perse, la Tartarie et l'Inde - Tome 1.pdf/239

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
179
DE CABOUL.

leusement voilées, ne sont guère plus sédentaires que les femmes de l’Indoustan ; leur condition est loin d’être aussi malheureuse que celle des personnes du sexe dans les pays voisins.

J’ai déjà dit que dans les campagnes les femmes ne portent point de ces longs voiles, mais l’opinion leur interdit de se trouver avec des hommes. Elles se couvrent immédiatement le visage, si elles aperçoivent un homme qui ne soit pas de leur connoissance intime. Rarement elles entrent dans la chambre commune de leur maison, s’il s’y trouve un étranger. Cependant elles s’abstiennent de cette rigidité à l’égard des Arméniens, des Persans et des Indous, qu’elles semblent compter pour rien.

Quand le mari est absent, les fem-