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DE CABOUL.

à une amende au profit de la communauté.

Tous les procès criminels s’instruisent devant un jirga composé des khans inférieurs, des mullaks ou vieillards, et de mollahs ou prêtres. Les légers délits sont jugés par le jirga du village, sauf l’appel à des jirgas supérieurs. Les causes qui offrent une gravité considérable sont portées devant le khan lui-même, et devant les chefs de division.

Les membres du tribunal s’asseyent à terre ; le président, après une courte prière, récite un vers dont le sens est : Les événemens viennent de Dieu, mais la délibération est accordée à l’homme. On entend les griefs de l’accusateur ; si le défendeur n’est pas d’accord avec lui sur les faits, on appelle des témoins.