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DE CABOUL.

Une masse d’armes, une épée et une carabine étoient placées sur un coussin. Plusieurs courtisans se chargeoient tour à tour du soin de rafraîchir avec un éventail le prince qui paroissoit hagard et comme épuisé, soit par la chaleur, soit par ses inquiétudes morales.

Nous fîmes les deux jours suivans notre visite d’adieu à Akram-Khan et à d’autres grands personnages. Le 14 au soir, nous commençâmes notre marche sur l’Indus. Les affaires du roi se trouvoient alors dans l’état le plus satisfaisant. Il avoit rassemblé une armée assez considérable, et se disposoit à marcher contre ses ennemis chez lesquels la discorde faisoit les plus funestes progrès. Fultch-Khan, un des partisans de Mahmoud, ayant eu une