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DU ROYAUME

porte. De là nous entrâmes dans une grande cour, à l’extrémité de laquelle nous vîmes le roi à une fenêtre fort élevée.

La cour étoit oblongue et fermée de hautes murailles sur lesquelles étoient peints des cyprès ; on remarquoit au milieu un bassin et des fontaines. Les gardes du roi se tenoient le long des murs sur trois rangs, et l’on voyait de distance en distance des groupes d’officiers de la couronne. Au fond de la cour étoit un bâtiment dont l’étage inférieur n’offroit ni portes ni fenêtres, mais de fausses arcades ; l’étage supérieur étoit embelli de colonnes et d’arcades en ogives avec des ornemens arabesques. Dans l’arcade du centre se trouvoit le roi, sur un trône magnifiquement doré. Son