Et goûte au moins ce bien, s’il se perce le flanc,
Qu’au moment qu’il expire il voit couler du sang.
Ô nobles mouvements d’un cœur né pour l’Empire ?
Et le coup glorieux qui nous tire des fers,
Finissant nos malheurs, affranchit l’Univers.
S’il voit l’heureuse fin de son triste esclavage,
Seul du salut public il s’est fait le soutien.
À faire ce qu’on doit on ne mérite rien,
Et la moindre vertu dans toutes ses maximes
Établit le refus de commettre des crimes.
Quand la faveur du Prince en doit être le prix…
Mais par tout le Palais d’où viennent ces longs cris ?
Doutez-vous que déjà cette mort ne soit sue.
Nous allons donc savoir comment elle est reçue,
Scène V
Et bien,
Du barbare
Madame, ces hauts cris qu’au Ciel chacun envoie
Du Peuple et des Soldats vous expliquent la joie.