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des lois de la nature, puisque ces lois viennent de lui. Cette volonté néanmoins ne saurait y être bornée, la puissance dont elle émane n’ayant point de limites. Cependant il n’en est pas moins très-vrai que, parmi les faits physiques et moraux, jamais nous n’avons occasion d’en observer un seul qui ne soit véritablement le résultat des lois dont il s’agit. »


Passons à la seconde erreur que nous avons citée, en parlant des confusions d’idées auxquelles la considération de la nature a donné lieu ; à celle qui consiste en ce que beaucoup de personnes regardent comme synonymes les mots nature et univers ou monde physique ; et tâchons de la détruire.

« Ces deux mots, nature et univers, si souvent employés et confondus, auxquels on n’attache, en général, que des idées vagues, et sur lesquels la détermination précise de l’idée que l’on doit se former de chacun d’eux, paraît une