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DES CONNAISSANCES DE L’HOMME

parfaitement semblables, ses actions se ressemblent constamment ; qu’il fait partie des corps vivans, et que, conséquemment, il se trouve soumis aux lois qui les régissent ; qu’il tient aux animaux par l’organisation, et qu’à cet égard, il offre, dans l’ensemble des parties de la sienne, le terme des perfectionnemens que la nature est parvenue à donner à l’organisation animale ; qu’en effet, la sienne est la plus compliquée de toutes les organisations existantes, celle même dont les organes particuliers les plus importans sont aussi les plus composés, celle, en un mot, qui permet la plus grande extension aux facultés les plus éminentes. »

« Ici, encore, ce que je vois de très-positif à l’égard de l’homme, c’est que, relativement aux sources de ses actions, il en possède réellement deux qui sont très-différentes, savoir : 1°. l’intelligence qui lui donne la faculté de penser, amène souvent la volonté d’agir, et dont les actes, dans l’état sain, sont toujours à sa disposition ; 2°. l’instinct qui l’entraîne et le fait souvent agir à son insu, et dont les actes, conséquemment, ne sont point à sa disposition, quoiqu’il puisse parvenir à les modifier, ou en quelque sorte à les comprimer. »

Nous reviendrons bientôt à l’examen de cha-