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HISTOIRE DES CANADIENS-FRANÇAIS

ou environ à prendre du côté d’en bas, depuis et non compris le domaine des religieuses du dit Hôpital-Général de Québec, en remontant le long du fleuve, jusqu’au fief de Beaumont, ensemble les profondeurs de la dite seigneurie renfermées dans ces bornes.

Beaumont ou Saint-Étienne : — deux lieues, savoir : une lieue et demie de front que contient la dite seigneurie, à prendre du côté d’en bas, depuis le fief de la Durantaye, en remontant le long du fleuve, jusqu’au fief de Montapeine, et demie lieue ou environ du front du dit fief de Montapeine, depuis le dit fief de Beaumont, en remontant le long du fleuve, jusqu’à l’habitation de Jean Bollard, icelle comprise, ensemble les profondeurs renfermées dans ces bornes.

La Pointe-de-Lévy ou de Saint-Joseph, seigneurie de la côte de Lauzon : — trois lieues et demie et quatre arpents, savoir : un quart de lieue, faisant le reste du front du dit fief Montapeine, à prendre du côté d’en bas, depuis et compris l’habitation de Joseph Turgeon, en remontant le long du fleuve, jusqu’au fief de Vitré, dix arpents que contient de front le dit fief de Vitré, quinze arpents que contient le fief de la Martinière, en remontant jusqu’à la seigneurie de la côte de Lauzon, et trois lieues de front de la dite seigneurie de la côte de Lauzon, à prendre du côté d’en bas, depuis le dit fief de la Martinière, en remontant le long du fleuve, jusqu’à la rivière du Sault de la Chaudière, ensemble les profondeurs renfermées dans ces bornes.

Saint-Nicolas, seigneurie de la côte de Lauzon, au bout d’en haut, sera de trois lieues et dix-sept arpents que contient le reste du front de la dite seigneurie, à prendre du côté d’en bas, depuis la rivière du Sault de la Chaudière, en remontant le long du fleuve, jusqu’au fief de la dame Beaudoin, relevant de la seigneurie de Tilly, ensemble les profondeurs renfermées dans ces bornes ; et sur les représentations du seigneur et habitants de la dite paroisse, seront la nouvelle église, cimetière, presbytère et jardin pour le curé, placés sur les deux arpents de terre en superficie, donnés pour cet effet par Jacques Beaufort, outre lesquels le sieur Charest, seigneur de la dite côte, donnera suivant ses offres, quatre arpents de terre de front sur quatre de profondeur.

Tilly ou Saint-Antoine de Pade : — trois lieues et un quart, savoir : quatre arpents de front que contient le fief de la dame Baudoin, et une lieue et trente-huit arpents de front que contient le reste de la seigneurie de Tilly, le tout faisant une lieue et demie à prendre du côté d’en bas, depuis le fief de la côte de Lauzon, en remontant le long du fleuve, jusqu’au fief de Maranda, trois quarts de lieues de front que contient le dit fief de Maranda, en remontant, jusqu’au fief de Bonsecours, et une lieue de front que contient le dit fief de Bonsecours, en remontant jusqu’au fief de Sainte-Croix, ensemble les profondeurs renfermées dans ces bornes.

Sainte-Croix : — une lieue que contient de front le dit fief, à prendre du côté d’en bas, depuis le fief de Bonsecours, en remontant le long du fleuve, jusqu’au fief de Lotbinière, ensemble les profondeurs renfermées dans ces bornes, et sera le dit fief desservi par voie de mission, par le curé du dit Lotbinière, jusqu’à ce qu’il y ait un nombre suffisant d’habitants pour fournir à la subsistance et entretien d’un curé.