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dant une intelligence sinon faible, du moins ordinaire, habitués à porter les armes et à mépriser le travail, ces Sauvages se croyaient les maîtres de la contrée, et ils ne perdaient aucune occasion de témoigner leur mépris aux Iroquois et de les molester[1].

On ne saurait douter que les Iroquois aient habité les bords du fleuve.

Nicolas Perrot dit positivement : « Le pays des Iroquois était autrefois le Montréal et les Trois-Rivières. » Le Père Le Jeune : « Voyageant de Québec aux Trois Rivières, les Sauvages m’ont montré quelques endroits où les Iroquois ont autrefois cultivé la terre. » (Relation 1636. p. 46).



Voici comment est rapportée l’origine des guerres entre les deux races :

De jeunes Iroquois, invités par un parti

  1. Mémoire de Nicolas Perrot, p. 9. Ferland, Cour d’Histoire, vol. 1, p. 95.