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jet. Elle me recommanda aussi de la tenir très au courant de ce qui se passerait à Maran lors de l’arrivée d’Ursule, et de me bien souvenir de ses conseils.

Je quittai cette excellente amie avec un cruel serrement de cœur.

Le soir, lorsque Gontran revint de la chasse, je lui appris la visite de madame de Richeville.

Il y parut assez indifférent. Je lui donnai ensuite la lettre de M. Sécherin, qui annonçait la prochaine arrivée de ma cousine. M. de Lancry me répondit froidement qu’il en était très satisfait, parce qu’Ursule me tiendrait compagnie.

Quatre ou cinq jours après mon entrevue avec madame de Richeville, M. et madame Sécherin arrivèrent à Maran.