Page:Sue - Mathilde, tome 3.djvu/298

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lorsqu’il n’y avait plus de place pour eux au château), — vous savez bien le petit château ? — dis-je à Gontran.

— Oui, ensuite…

— Il nous est complètement inutile.

— Comment inutile ? c’est là où est mon chenil, ma sellerie et le logement de mes gens d’équipage !…

— Lorsque vous saurez à quoi je destine le petit château — dis-je en souriant — je suis sûre que vous conviendrez comme moi que votre chenil, votre sellerie et vos gens peuvent parfaitement s’établir aux Communs, dont une partie est inoccupée.

M. de Lancry me regarda avec étonnement et me dit :

— Comment… vous pensez à déloger mes gens du petit château !… Ah ça ! c’est une plaisanterie.

— Mais non, je vous assure…

— Allons, allons, ne parlons plus de cela, ma chère amie ; il est impossible de mettre mon chenil ailleurs qu’au petit château, le jardin qui en dépend est enclos et excellent pour l’ébat des jeunes chiens et des lices pleines.