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les splendeurs de l’habitation — ajouta-t-il en se remettant à rire d’un air contraint. — Allons, ma chère amie, inspectez votre manoir… et tâchez d’en tirer le plus de parti possible en attendant les ouvriers… puisqu’il faut se résigner à cet ennui. Quant à moi, je vais aller aux écuries ; je parie que ce sont de véritables halles sans stalles, sans box, et moi qui viens justement de ramener une douzaine de chevaux d’Angleterre ! C’est fort agréable !… En vérité, je ne sais pas à quoi pensent vos gens d’affaires, de laisser cette habitation dans un tel état de délabrement.

— J’en suis désolée, mon ami… je vous en supplie… ne vous fâchez pas… donnez-moi vos ordres, je les ferai exécuter de mon mieux.

Ma résignation toucha sans doute M. de Lancry, il regretta son impatience, et me dit en s’apaisant :

— Encore une fois je ne vous accuse pas, ma chère amie, vous n’y pouvez rien ; mais si les écuries sont mauvaises, ça n’en sera pas moins désagréable, d’autant plus que, pendant les cinq ou six mortels mois que