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vois à aucune fenêtre, et ce château a l’air d’une lanterne.

— J’en suis désolée, mon ami ; mais rassurez-vous, nous trouverons moyen de remédier à cela en faisant venir quelques ouvriers de Vendôme… Je me charge de surveiller et de hâter ces travaux. Par amour-propre de cœur, je tiens à ce que Maran soit pour vous le plus agréable séjour du monde ; seulement je vous demande un peu d’indulgence pour mes efforts.

— Des ouvriers !… — s’écria-t-il avec impatience — il ne manque plus que cela… Il n’y a rien de plus insupportable que des ouvriers… et pourtant il faudra bien s’y résigner… Ah !… ça va être bien agréable… une jolie distraction que j’aurai là !

— Gontran — dis-je tout attristée de l’humeur de mon mari — nous nous exagérons peut-être le délabrement de cette habitation… nous n’avons vu que cette galerie.

— Eh ! mon Dieu ! on peut parfaitement juger du reste par cet échantillon ; c’est la pièce d’honneur… c’est le salon de réception. On voit que le régisseur a accumulé ici toutes