mantes épaules agitées par une sorte de tressaillement.
— Maman — s’écria M. Sécherin en frappant du pied — pourquoi dites-vous cela ? pourquoi dites-vous que j’ai de l’aversion, du mépris pour ma femme ?
— Parce qu’elle le mérite. Tu sais bien… qu’elle le mérite… Viens… viens, mon pauvre enfant, laissons-la… — Et madame Sècherin fit un mouvement pour se lever.
— Cela ne peut se passer ainsi ! — s’écria son fils ; — il ne s’agit pas d’accuser ma femme sans me donner des preuves de la faute qu’elle a commise, dites-vous… Écoutez donc, maman ; il s’agit du bonheur de toute ma vie, à moi ; vous sentez bien que je n’irai pas, certes, sacrifier cela légèrement.
— Légèrement, légèrement, mon fils ? quand je vous ai juré que cette femme était coupable !
— Elle est coupable, elle est coupable,… cela vous est bien aisé à dire… Je ne puis pas, moi… renoncer à tout le bonheur de ma vie, parce que vous êtes persuadée d’une chose…
— Tout le bonheur de votre vie, elle ? et