Page:Sue - Mathilde, tome 3.djvu/112

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

n’est pas homme à s’y ménager… Adieu, encore adieu ! Je vous enverrai Blondeau chez Madame Sécherin ; un de mes gens qui m’accompagnait hier, et qui vient d’arriver avec ma voiture, vous suivra. Il m’appartient depuis longtemps, c’est vous garantir sa sûreté. Vous pouvez avec lui prendre cette femme que vous avez amenée ; mais, à l’arrivée de Blondeau, chassez-là ; et à votre retour à Paris, faites maison nette, de peur qu’il ne reste parmi vos gens quelque dangereuse créature de Lugarto ; puis ne remontez votre maison qu’avec des gens parfaitement bien recommandés. Allons, encore adieu.

Une dernière fois, j’embrassai cet excellent ami en versant de douces larmes.

Je serrai affectueusement les mains de M. de Rochegune, et je partis pour la Touraine, me faisant une fête de surprendre Ursule par ma visite inattendue.