Page:Sue - Les mystères de Paris, 6è série, 1843.djvu/352

Cette page a été validée par deux contributeurs.

priait son tout-puissant client, au nom de la morale, de la religion et de la réhabilitation future de cette infortunée, de solliciter sa libération.

Enfin le notaire, pour se mettre à l’abri de toute recherche ultérieure, avait surtout et instamment prié son client de ne pas le nommer dans l’accomplissement de cette bonne œuvre ; ce vœu, attribué à la modestie philanthropique de Jacques Ferrand, homme aussi pieux que respectable, fut scrupuleusement observé : la liberté de Fleur-de-Marie fut demandée et obtenue au seul nom du client qui, pour comble d’obligeance, envoya directement à Jacques Ferrand l’ordre de sortie, afin qu’il pût l’adresser aux protecteurs de la jeune fille.

Madame Séraphin, en remettant cet ordre au directeur de la prison, ajouta qu’elle était chargée de conduire la Goualeuse auprès des personnes qui s’intéressaient à elle.

D’après les excellents renseignements donnés par l’inspectrice à madame d’Harville sur Fleur-de-Marie, personne ne douta que celle-