Le capitaliste qui fournit l’argent.
L’homme intelligent qui dirige l’exploitation.
Le travailleur qui exécute.
Jusqu’à présent le travailleur n’a eu qu’une part minime, insuffisante à ses besoins ; ne serait-il pas juste, humain, de le rétribuer mieux, et cela directement ou indirectement, soit en lui facilitant le bien-être que procure l’association, soit en lui donnant une part dans les bénéfices dus en partie à ses labeurs ?
En admettant même au pis-aller, et vu les détestables effets de la concurrence anarchique, que cette augmentation de salaire dût diminuer quelque peu la part du capitaliste et de l’exploitant, ceux-ci ne feraient-ils pas encore non-seulement une chose généreuse et équitable, mais une chose avantageuse, en mettant leur fortune, leur industrie à l’abri de tout bouleversement, puisqu’ils auraient ôté aux travailleurs tout légitime prétexte de trouble, de douloureuses et justes récriminations ?
En un mot, ceux-là nous paraissent toujours singulièrement sages… qui assurent leurs biens contre l’incendie.
Nous l’avons dit : M. Hardy et M. de Blessac étaient arrivés à la fabrique.
Peu de temps après, on vit au loin, du côté