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restreintes, ainsi tronquées, suffisent au point de vue religieux, pourquoi en imaginer d’autres ? Est-ce donc par cupidité ?… Si elles sont, au contraire, insuffisantes, pourquoi rendre l’indigent seul victime de cette insuffisance ?

« Mais à quoi bon s’inquiéter de ces pompes, de ces encens, de ces chants, dont on se montre plus ou moins prodigue ou avare ?… À quoi bon ? à quoi bon ? Ce sont encore là des choses vaines et terrestres, et de celles-là non plus l’âme n’a de souci lorsque, radieuse, elle remonte vers le Créateur. »


« Hier, Agricol m’a fait lire un article de journal, dans lequel on employait tour à tour le blâme violent ou l’ironie amère et dédaigneuse pour attaquer ce qu’on appelle la funeste tendance de quelques gens du peuple à s’instruire, à écrire, à lire les poëtes, et quelquefois à faire des vers.

« Les jouissances matérielles nous sont interdites par la pauvreté. Est-il humain de nous reprocher de rechercher les jouissances de l’esprit ?