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fectueux à Adrienne, à la Mayeux et à Dagobert, et disparut après leur avoir montré d’un regard ravi le maréchal Simon qui, assis et couvrant ses deux filles de larmes et de baisers, les tenait étroitement embrassées et restait étranger à ce qui se passait autour de lui.

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Une heure après cette scène, mademoiselle de Cardoville et la Mayeux, le maréchal Simon, ses deux filles et Dagobert avaient quitté la maison du docteur Baleinier.

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En terminant cet épisode, deux mots de moralité à l’endroit des maisons d’aliénés et des couvents.

Nous l’avons dit, et nous le répétons, la législation qui régit la surveillance des maisons d’aliénés nous paraît insuffisante.

Des faits récemment portés devant les tribunaux, d’autres faits d’une haute gravité qui nous ont été confiés, nous semblent évidemment prouver cette insuffisance.

Sans doute il est accordé aux magistrats toute latitude pour visiter les maisons d’aliénés ; cette visite leur est même recommandée ; mais nous savons de source certaine que les nombreuses et incessantes occupations des magistrats, dont le personnel est d’ailleurs très-sou-