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Lorsque le notaire avait lu le passage relatif aux deux portraits, Gabriel, qui, ainsi que le père d’Aigrigny, tournait le dos à ces toiles, fit un mouvement pour les voir…

À peine le missionnaire eut-il jeté les yeux sur le portrait de la femme, qu’il poussa un grand cri de surprise et presque d’effroi.

Le notaire interrompit aussitôt la lecture du testament en regardant le jeune prêtre avec inquiétude.





VI


Le dernier coup de midi.


Au cri poussé par Gabriel, le notaire avait interrompu la lecture du testament, et le père d’Aigrigny s’était rapproché vivement du jeune prêtre.

Celui-ci, debout et tremblant, regardait le portrait de femme avec une stupeur croissante.

Bientôt il dit à voix basse et comme se parlant à lui-même :

— Est-il possible, mon Dieu ! que le hasard