Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/267

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— D’Anatole, — répondit Jérôme en soupirant.

— Ah ! — fit Héloïse avec un geste de dégoût et d’horreur. — Est-il vivant ? est-il mort ? et, cette fois, est-ce bien certain ? — ajouta-t-elle avec un amer dédain, faisant allusion à la supercherie sacrilège dont Bonaquet avait été le jouet à Bade.

— Hélas ! vous devez être sans pitié pour lui, vous, Héloïse, — reprit Jérôme. — Mais moi, je ne puis publier ce que je n’ai jamais pu oublier au milieu de ses plus criminels égarements. Hélas ! je l’ai aimé comme un frère, et dans sa première jeunesse, son cœur était généreux, son âme aimante et