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je crois, soutenir la condamnée jusqu’à la voiture, comme nous avons soutenu celui d’il y a quinze jours. (Il s’approche de Maria ; elle n’a plus la moindre conscience de ce qui se passe ; ses mouvements sont pour ainsi dire automatiques.) Allons, ma petite dame, un peu de bonne volonté. Croyez-vous pouvoir marcher toute seule ?

LE PRÊTRE, à Maria.

Allons, ma sœur, offrez vos douleurs au Seigneur. Votre crime est grand, sans doute, mais sa miséricorde est plus grande encore. Baisez l’image de son fils qui a porté sa croix pour le salut des hommes, cela vous donnera des forces. (Il approche le crucifix des lèvres de Maria.)