Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/99

Cette page n’a pas encore été corrigée

qu'à cent heure oh la nuit est li cbire, en ce que tu croit ta vie tu peux voir toute ta mort. .

C'ett la visite du soir, 6 mon Jme.

V. Vol» comme tout, autour de toi, tant murmurer l'accepte : L'ëclair bleu du ciel même s'éteint. .

El M fièvre se couvre d'un manteau gris de cendres. .

VI. Les bouleaux dépouillés vont se véiir de givre, —

Les arbres, qui jamais ne se rebellent, an souvenir du soleil se laissent mourir, étouffés par la brume, —

Et, sans faire un mouvement, tout cède à ce sommeil, qui res- semble au ciel noir, et qui peut-être n'apaise que si jamais il ne s'achève.

VII. C'en est fait..

La lueur du souci elle-même s'e>i obscurcie, et disparaît. .

L'haleine glaciale a voilé le miroir de buée,

Le silence descend, le froid tombe : c'est le soir,

O mon ime, c'est la nuit.

��— 117 —

�� �