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rappelle la reine Mab. Les deux premières portent la musique de notre Debussy dans l’un de ces hauts lieux de l’art, où l’on peut atteindre mais qu’on ne dépasse pas. Si le plus rare raffinement, la plus savante recherche : si une sensibilité déchirante, une émotion passionnée au point que le sanglot et le cri s’y suspendent, tel un rossignol sur un fruit qui va tomber ; si toutes ces vertus de l’excès s’enveloppent jusqu’à sembler naïves ; si une possession de soi infaillible gouverne et dirige les sentiments les plus déchaînés du cœur humain ; si enfin l’artiste domine sur sa pensée et sur son style au point que la complexité la plus étonnante se fait prendre pour la simplicité même et le propre discours de la nature, ces chants en vérité sont sublimes, et d’un sublime musical qu’on ne retrouve que dans