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dicace à sa femme, qui la trouva un matin, en se réveillant, épinglée aux rideaux de son lit.

Il avait toujours l’habitude de mener de front plusieurs ouvrages en même temps, passant de l’un à l’autre suivant sa fantaisie ; cela le reposait, de changer d’exercice. Pendant les longs mois qui suivirent cette lettre, le roman de Weir cessa de faire aucun progrès : l’auteur fut d’abord malade, puis il fit un voyage en Nouvelle-Zélande, puis il travailla à l’Ebb-tide, à un nouveau roman appelé Saint-Yves[1] qui fut commencé pendant une attaque d’influenza, et au livre qu’il voulait écrire sur l’histoire de sa famille. En août 1893, il dit qu’il était en train de refondre le commencement. Un an plus tard, il n’avait encore fait que dessiner les quatre ou cinq premiers chapitres. Puis, les dernières semaines de

  1. Traduit en français par T. de Wyzewa (A. B.).