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du 1er novembre 1892, tout en critiquant une histoire bien connue de cet écrivain : Le Petit Ministre, Stevenson dit :

— Les descriptions que vous faites des entrevues avec Lord Rintoul sont d’une affreuse inconscience… Le petit ministre aurait dû finir mal ; nous le savons tous, et nous vous sommes infiniment obligés d’avoir falsifié sa fin avec tant de bonne grâce et de bienveillance. Si vous aviez dit la vérité, moi d’abord, je ne vous aurais jamais pardonné. De la manière dont vous aviez conçu et écrit la première partie, une fin véridique, bien qu’indiscutable en fait, aurait été un mensonge, ou ce qui est pire, en art, une dissonance. Si un livre doit finir mal, il doit finir mal dès le commencement. Or, votre livre finissait bien au commencement. Vous vous laissiez aller à sourire à vos marionnettes, à les aimer. Du moment que vous en étiez là, votre honneur était