Page:Stevenson - Herminston, le juge pendeur.djvu/253

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dans la maison, je suis venu ici prendre l’air.

Il s’assit à l’autre bout du tombeau, et l’examina, anxieux de savoir quelle femme elle était. Cette question avait pour lui comme pour elle une valeur infinie.

— Oui, dit-elle, moi aussi, je ne pouvais plus rester sous un toit. C’est une de mes habitudes de venir ici au crépuscule, quand tout est tranquille et frais.

— C’était aussi une habitude de ma mère, dit-il gravement. Ce souvenir l’avait fait tressaillir au moment où il l’exprimait. Il regarda autour de lui. Je suis à peine venu jusqu’ici depuis ce temps-là. C’est tranquille, dit-il avec un long soupir.

— Ce n’est pas comme Glasgow, répondit-elle. C’est un endroit bien ennuyeux là-bas. Mais quelle journée j’ai eue pour mon retour ; et quelle belle soirée !

— Oui, vraiment, c’est une journée merveil-