Page:Stevenson - Herminston, le juge pendeur.djvu/232

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

légèrement à une petite mansarde, éclairée par quatre carreaux de vitre trouant le pignon, où elle couchait avec une de ses nièces. La nièce, qui l’avait suivie, comptant sur la bonne humeur de « Tatan », fut projetée hors de la chambre sans la moindre cérémonie, et elle s’en alla, piquée et toute en larmes, ensevelir ses chagrins dans le foin de la grange. Tout en fredonnant encore, Christina quitta ses atours, et mit l’un après l’autre ses trésors dans sa grande malle verte. Le dernier de tous fut le livre de prières ; il était joli, le cadeau de Mrs Clem, avec ses caractères si nets et son apparence vieillotte, avec son papier qui avait commencé à jaunir, non à la suite d’un long usage, mais dans la boutique ; elle avait l’habitude de l’envelopper dans un mouchoir chaque dimanche quand il avait fait son service et de l’enfouir prudemment dans sa malle. Tandis qu’elle prenait le livre, il s’ouvrit