Je vis à Brescia, en 1790, l’homme d’Italie qui était peut-être le plus sensible à la musique. Il passait sa vie à en entendre : quand elle lui plaisait, il ôtait ses souliers sans s’en apercevoir ; et si le pathétique allait à son comble, il était dans l’usage de les lancer derrière lui sur les spectateurs.
Adieu. La longueur de mon épître me fait peur ; la matière s’étend sous ma plume : je croyais vous écrire trois ou quatre lettres tout au plus, et je deviens infini. Je profite de l’offre obligeante de M. de C.., qui vous fera parvenir mes lettres franches de port jusqu’à Paris, à commencer par celle-ci : j’en suis bien aise. Si l’on vous voyait recevoir par la poste ces paquets énormes arrivant de l’étranger, on pourrait