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connu. C’est ainsi que la plupart de ses compositions pour le piano ne lui ont rien rapporté. Il les écrivait par complaisance pour des gens de sa société, qui lui témoignaient le désir de posséder quelque chose de sa propre main pour leur usage particulier : dans ce cas, il était obligé de se conformer au degré de force auquel ces personnes étaient parvenues ; et c’est ce qui explique comment dans le nombre de ses compositions pour le clavecin, il s’en trouve beaucoup qui paraissent peu dignes de lui. Artaria, marchand de musique à Vienne, et d’autres de ses confrères, savaient se procurer des copies de ces pièces, et les publiaient sans demander l’agrément de l’auteur, et surtout sans lui proposer d’honoraires.