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j’ai vu que personne ne venait, et crac, je lui ai coupé le cou. » Dans la suite de la conversation, M. Renavans me dit : « On m’a tout ôté en France ; je suis venu voir si la femme d’un apothicaire, autrefois jolie et aimée de moi, me reconnaîtrait ; elle est veuve, et je crois que je vais l’épouser et devenir apothicaire.

« Savez-vous ce qui m’étonne, me dit Renavans ? c’est que lorsque Salicetti me remit ces trois cent cinquante mille francs sans quittance, et qu’en six mois je dépensai toute cette somme par petits paquets de cinquante ou cent louis, jamais je ne m’en adjugeai un centime ; au contraire, j’y ai mis du mien, une couple de louis. Aujourd’hui, en pareille occurrence, je n’hésiterais pas à gagner cent mille francs, si je pouvais. » (Voilà la différence de  1810 à 1826, et l’explication des .................... ............................ .....)


Catanzaro, 23 mai. — Je viens de voir une paysanne en colère jeter son enfant contre un mur, à deux pas de distance, et de toute sa force. J’ai cru que l’enfant était tué ; il peut