sur la prétendue illusion complète des classiques ? La voici attaquée en d’autres termes : (Traducete le pagine 138 et seguenti di Marmontel, t. IV : « Dans les arts d’imitation, la… »
Traducete, se vi basta il cuore, sino alla pagina 150 alla parola : « … parmi le peuple. ») Chacun de ces genres de spectacle trouve ses partisans. Au milieu de tout cela sort une maxime frappante de vérité, c’est que :
Un homme sensé n’a jamais le vain orgueil de vouloir donner ses habitudes pour règle à celles des autres.
Croyez-vous que les Anglais, calculateurs et commerçants par essence, aient plus d’imagination que nous, les habitants du plus beau climat de l’univers ? Et cependant c’est sans la moindre peine que, dans la sublime tragédie de Cimbelyne, ils voient la scène tantôt à Rome, tantôt à Londres.
Lorsque deux parties d’un même événement se passent forcément et en même temps, l’une à Rome et l’autre dans la capitale des Volsques, vous vous interdisez donc de faire de cet événement une tragédie ! Voyez le Coriolan du poëte classique Laharpe et le Coriolan de Shakspeare.
Eh quoi ! un poëte étranger a osé faire jouer son Christophe Colomb[1] :
Au premier acte, dans la solitude philosophique de son cabinet, Colomb, qui passe pour fou aux yeux de sa famille et de ses
- ↑ Pièce de N. Lemercier. N. D. L. É.