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DE L’ÉDITEUR

Mais il est temps de revenir aux réflexions générales sur la comédie. En dehors des trois manuscrits de Grenoble plus ou moins complets, je devrais dire plus ou moins incomplets, que je viens de signaler, on retrouve, comme il a déjà été dit, ces mêmes notes copiées à nouveau sur les feuillets de garde du tome 2 des Œuvres de Molière (édition Nicolle de 1812, en six volumes). Elles figurent là sans grand ordre non plus, assez fragmentées el sans qu’on y puisse reconnaître le moins du monde l’idée d’un plan général.

Aussi en publiant pour la première fois l’ensemble du petit travail de Stendhal sur l’art de faire des comédies, ai-je suivi le manuscrit le plus copieux et le seul en ordre, celui qui est autographe et qui est daté de décembre 1813, me bornant à le compléter sur les points où les copies, tant de Grenoble que de Chantilly, y apportent un éclaircissement utile ou un développement intéressant.

Entre les remarques sur Molière et les notes sur l’art de la comédie, j’ai cru logique de placer quelques réflexions sur Shakspeare qui relèvent bien des mêmes préoccupations de Stendhal. On sait quel culte jamais renié