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MOLIÈRE

les spectateurs, même du prince, pour être une source de plaisir. C’est peut-être la chose la plus attristante au théâtre.

Tout au plus une scène ; combat de l’avarice et de la vanité.

Ou le porter en le flattant à boucher d’assez bons trous. Il s’aperçoit bientôt qu’on s’est fiché de lui as my friend in V. the sp. on game with Wakefield, et a deux chagrins :

Le premier d’avoir perdu 30.000 francs as my friend ;

Le deuxième qu’on s’est moqué de lui, sans qu’il lui reste la possibilité de se venger.

G. Dandin avare eût bien pris ses précautions.

Un avare ne fait pas un mariage comme celui-là avec une fille qui n’a que sa noblesse.

Il y a quelques nuances de ce G. Dandin agrandi dans le M. Recard de Collé (l’Amour d’autrefois et l’Amour actuel. Tome 2).

En un mot, Molière, pour des raisons à lui connues et que je ne puis discuter, nous montre :

1o Georges Dandin déjà repentant

2o Il le montre les trous bouchés et se prive ainsi d’une foule de situations comiques[1].

  1. Vie convenable, in Lutezia for a Mocenigo the morning, travailler ; the evening, after dinner, à observer.