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GEORGE DANDIN

respect le saisit à la gorge (comme Sganarelle armé de pied en cap dans le Malade imaginaire, Grandmesnil), il ne peut plus que balbutier.

Sur quoi j’observe qu’il me semble que G. Dandin doit être allemand.

C’est chez cette nation que j’ai trouvé les caractères (collections des manières habituelles de chercher le bonheur) les plus approchants de ce que je viens de dire, chez cette nation née pour respecter, et où la noblesse a une si grande influence sur le bourgeois, même dans les signes extérieurs de la vie civile.

Me rappeler Brunswick, M. Empérius, etc., etc.


G. Dandin rougissant de ses parents :


Développement du premier désavantage, page 2.

Être ruiné par la famille noble.

C’est un ridicule triste à faire voir (cependant G. Dandin très riche, n’a dans ce moment que 150 louis de disponibles, on le force à donner toute cette somme, c’est-à-dire non pas 149 louis, mais les 150. « Et moi je resterai sans le sou », dit-il à sa belle-mère impérieuse).

Si George Dandin perd de grosses sommes, on le voit malheureux par la pauvreté, malheur qui est trop voisin de tous