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pendante. Mais surtout réponds quatre pages des premières choses qui te vien­dront : elles seront divines pour moi et même pour tout le monde ; car ma Pau­line est charmante.

— Qu'est-ce que votre Pauline ? me demandait un jour madame de Nardon.

— C'est la Pauline de Polyeude, lui répondis-je.

Lis ce rôle tendre et sublime.

89. — B A SA SŒUR PAULINE

10 Floréal an XIII. [Mardi, 30 Avril 1805.]

Je partirai dans peu de jours, ma chère petite, transporté d'une ar­deur qui ne peut être oisive. Je compte vous embrasser, boire un coup, et partir pour alier gagner ce diable de Marseille où je compte trouver ce qui ne fait pas le bonheur, mais ce qui y aide. Nous travaillerons comme des diables pendant le temps que je resterai à Gre­noble. Serrons-nous l'un contre l'autre, ma bonne amie. Nous ne trouverons jamais personne qui aime Pauline comme